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2003 |
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Mon premier séjour en Polynésie a été le voyage de la découverte. Les avions, une destination lointaine, l'organisation, tout était nouveau. Et ça n'en a laissé que plus de traces. Malheureusement, j'ai ramené peu de photos et une courte vidéo...
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___________________________________________ CALENDRIER ___
_________________________________________ INTRODUCTION ___
Départ de Pau en voiture vers Biarritz. Décollage, avec Air France, de Biarritz à 16H15 vers Roissy puis départ de Paris à 20H00 vers Los Angeles et Tahiti. Le départ de Pau vers Roissy était possible mais demandait environ huit heures d'attente à l'aéroport pour la correspondance.
Atterrissage un peu physique à l'aéroport de Faaa vers 05H45. La descente de l'avion (Boeing 747-400) par l'escalier, et pas par le "boyau" comme dans la plupart des aéroports, est toujours aussi impressionnante : quel monstre d'engin ! A ça on peut rajouter le contraste entre l'air de la cabine et l'atmosphère à l'extérieur de l'appareil : chaleur, humidité et odeurs, on est arrivé. Une heure après c'est la sortie de l'aéroport avec Carine qui m'attend avec Noa dans les bras. Après une bonne douche à la maison et le déballage des valises on attend Teva qui vient de passer le permis, ou plutôt de le rater (à cause d'un STOP). Nous recevons la visite de Vincent qui accompagne des randonnées sur Tahiti et Moorea (Polynesian Adventure) pour préparer quelques sorties pour les jours à venir. Puis c'est Joseph qui passe. L'après-midi se fait en famille à la plage de PK18. Il y a pas mal de touristes et de poissons. Après quelques courses à Carrefour, c'est le retour à la maison et là les douze heures de décalage commencent à se faire sentir. Alors "repas et au lit" semble le programme le plus approprié pour finir la journée.
Après une première nuit un peu agitée à cause des chiens qui aboient, des coqs qui cocoricoient et des chiens qui jouent à tuer les coqs sous la fenêtre de la chambre, la journée débute par une ballade en ville à partir de 08H30 avec la visite du marché, incontournable, même si on le connaît déjà, et la réservation de billets pour Maupiti à l'agence de Air Tahiti. L'après-midi se déroule au musée de Tahiti et des îles où après une visite intéressante dans le musée même, l'exposition "Ia Orana GAUGUIN" conclue cette sortie. Les originaux sont impressionnants et l'historique très instructif. Le retour à la voiture se fait par une petite marche dans le parc du musée, au bord de la mer, avec une vue sur Moorea. Le soir c'est Nelly qui passe à la maison et qui nous accompagnent pour boire quelques Hinano.
De nouveau en ville vers 08H30, avec un tour au marché et l'achat des billets pour Maupiti. On sent une certaine effervescence : Jacques Chirac doit venir en Polynésie ces jours-ci. Alors les préparatifs vont bon train. L'après-midi se passe à la plage de la Pointe Vénus : sable noir, entraînement de va'a et vue imprenable sur le Mt Orohena (2241m) et le Pito Iti (2110m). Le soir c'est Paul et son amie qui nous rendent visite. La journée se termine avec une partie de fléchettes.
Matinée à la maison et lecture de "Tahiti ou la douleur de vivre" de Isabelle Chollet. On apprend que les relations entre les enfants et leurs parents, parfois adoptifs ne sont pas toujours idylliques. L'après-midi se passe au Lagonarium de Punaauia et au marae de Paea. Le premier est un peu vieillot, la déco pourrait être un peu renouvelée mais c'est une étape sympa. Quant au marae, l'endroit est magnifique et superbement restauré. Enfin le soir se passe devant la télé où on visionne la vidéo de mon premier séjour à Tahiti (décembre 2001).
Matinée en ville et le reste de la journée à la maison. A partir de 16H00, visite d'un ami de Teva et début des hostilités (une Hinano peut en cacher une autre) jusqu'à tard le soir.
La journée commence avec des courses de va'a dans le port de Papeete. Beaucoup d'équipages et de spectateurs. Seulement l'accès au port est un vrai parcours du combattant : la ville est quasi en état de siège à cause de la venue de Chirac arrivé la veille. Même à pied les détours s'enchaînent et les gendarmes affublés comme si c'était la révolution n'incitent pas à faire des pitreries. La journée continue au salon des artisans avec un pique-nique à la fête foraine voisine. Tout y est rassemblé en cette période du Heiva : les sculpteurs, les tatoueurs, les cultivateurs de perles... C'est un endroit passionnant où l'on peut parler avec les gens de leur activité, les observer et évidemment acheter leurs produits. De retour à la maison, nous allons boire l'apéritif chez Nelly et Joseph, avec en prime un petit plouf à la piscine.
Aujourd'hui on part avec Teva et Vincent (le guide) en 4x4 vers les lavatubes de Hitiaa sur la côte nord de Tahiti. Après une quarantaine de kilomètres sur la route principale (et unique), on attaque la montée jusqu'à un barrage à 500m d'altitude. On enfile les shorties et c'est parti pour quelques heures de marches dans la végétation, les rivières et les lavatubes. Lors de cette randonnée on retrouve les sauts dans les vasques au pied des cascades, un peu de spéléo et d'escalade et des vues magnifiques. Le pique-nique s'effectue dans un endroit paradisiaque à côté d'une cascade. Au retour Vincent nous installe une corde sur le barrage. Le jeu est de glisser sur la pente en béton pour finir dans l'eau dix mètres plus bas. La corde sert à remonter. Un petit crochet en 4x4 nous fait découvrir sous un angle exceptionnel les deux plus grandes cascades de Tahiti. Enfin c'est le retour à Papeete où on a la chance de voir depuis la route un coucher de soleil sur le Pacifique.
La matinée est assez classique : en ville et au marché où c'est le début des achats souvenirs, cadeaux, etc... L'après-midi je retourne au salon des artisans et à la foire agricole. Cette dernière est pleine de couleurs : beaucoup de fleurs et de fruits, donc beaucoup d'odeurs. Plus bas on retrouve les enclos pour les animaux (poules, cochons, moutons...). Là les odeurs ne sont plus les mêmes. Dans le milieu de l'après-midi, un groupe de danse de Rapa dans l'archipel des Australes présente son spectacle. La première fois que l'on voit ces danses, c'est vraiment impressionnant.
Ce matin c'est le départ en 4x4 pour Moorea. Ou plutôt jusqu'au port de Papeete où le ferry nous attend avec Vincent. Après la traversée, on retrouve deux américains qui vont nous accompagner pour la randonnée. La ballade part du port de Moorea, grimpe tout droit dans la montagne, à travers la forêt de mape, jusqu'à la crête où la vue est magnifique : en face on a la caldera de Moorea, à droite le Mt Rotui avec d'un côté la baie de Cook et de l'autre la baie d'Opunohu, à gauche le Mt Mouaputa (la montagne percée) et si on se retourne c'est Tahiti au loin qui s'offre à nous. La descente dans la caldera passe par des champs d'ananas jusqu'à Paopao au bord de la baie de Cook. Mais là où la ballade s'arrête normalement, Vincent nous propose de continuer et de reprendre vers l'intérieur de l'île. Le chemin des Ancêtres monte à travers un bois de pins qui rappelle énormément les Landes. Puis de retour dans une végétation plus classique sous ces latitudes, c'est un enchaînement de marae jusqu'à celui de Titiroa, juste avant le belvédère. En attendant de redescendre on déguste des confitures et des jus de fruits au lycée agricole et c'est le retour au port qui se fait en bus en passant par le "Pearl Resort", grand hôtel de Moorea, où on se dit que les voyages organisés c'est pas forcément notre truc. Enfin la traversée en ferry se passe au grand air sur le toit du bateau.
Aujourd'hui c'est calme. A la maison sauf en début d'après-midi pour faire trois courses en ville. Le soir, à 19H00, par contre c'est l'ouverture du festival de chants et danses sur la place Vaiete. Après une belle cérémonie où les archipels se rencontrent, ce sont les danses de Tahiti (Teva I Tai) qui ouvrent le bal. C'est magnifique de voir de ses yeux autant de danseurs en costumes traditionnels (et pas toujours les mêmes) accompagnés par un orchestre et des chanteurs.
Une partie de la journée se passe à photographier les tableaux de Carine et à préparer le week-end à Maupiti.
Comment se brouiller avec ses amis ? En les faisant se lever à 04H00 du matin pour vous accompagner à l'aéroport pour 05H00. Mais ça va, ils ne sont pas rancuniers. A l'aéroport, encore calme à cette heure, les voyageurs à destination de Raiatea et de Maupiti se retrouvent pour l'enregistrement et l'embarquement à bord d'un ATR 42 de la compagnie Air Tahiti. Puis c'est le vol, féerique avec le lever de soleil, le survol de Moorea et de Bora Bora (entre autre). Enfin on arrive à Maupiti sur le motu Tuanai où se situe l'aéroport. Et qui dit motu dit transfert en bateau. Donc après nous avoir remis le traditionnel collier de tiare, on nous conduit jusqu'au bateau qui va nous transporter à la pension Janine, sur le tout petit motu Paeao. On arrive donc vers 07H30 et la journée se passe à explorer les alentours et à traverser une partie du lagon à pied jusqu'à la barrière de corail ou avec un kayak. Un peu de plongée avec le masque et le tuba nous rappelle que sous l'eau il y a du monde (y compris des murènes et des requins). Le soir c'est le repas tous ensembles, c'est à dire tous les pensionnaires, où on nous sert de l'excellente cuisine avec des produits locaux. Pour finir la journée on marche sur la plage en donnant des miettes aux poissons attirés par la lumière et en écoutant les histoires de Janine et de son mari. Quel accueil !
Janine nous propose aujourd'hui de louer des vélos et de faire le tour de l'île de Maupiti. Donc c'est la visite toute la journée. Je regrette juste de m'être retrouvé tout seul avec mon vélo et mon guide Lonely Planet. La plupart des gens voulaient voir la plage de Tereia et y passer journée. De plus, pour ceux qui connaissent, la route qui fait le tour n'est pas plate, on peut même dire que ça grimpe comme il faut. Alors le tour complet est vite décourageant. Ceci dit, si on regarde bien autour de soi (et toujours avec l'aide du bouquin), on trouve le Marae Vaiahu et surtout les pétroglyphes dans le lit d'une rivière (à cette époque à sec). Il faut se les gagner les pétroglyphes. Car le chemin n'est pas praticable en vélo. Et la végétation oblige à marcher sur les rochers dans la rivière pour être sûr de ne pas les louper. Bon d'accord, il existe un tout petit panneau qui donne l'emplacement, mais je ne l'ai pas vu. Après deux tours complets de l'île c'est l'heure du pique-nique avec tout le monde sur la seule plage de Maupiti. Ils sont peut-être pas très curieux mais ils sont très sympas. L'après-midi se poursuit dans l'eau, avant de regagner le bateau pour repartir à la pension. La journée se termine comme la veille avec quelques "frayeurs" au moment de donner les restes de poisson du repas aux requins, juste là où on se baigne la journée.
Cette journée est à peu près comme la première, avec une visite en plus à l'aéroport.
Un peu comme la veille, sauf qu'il faut rentrer à Papeete aujourd'hui. On s'est quand même attaché à Janine et sa petite équipe. Le départ est émouvant. Et puis c'est le vol, aussi magnifique qu'à l'aller.
Le matin se passe en ville pour continuer à trouver les cadeaux à ramener en France. L'après-midi au salon des artisans est un grand moment : je me fais tatouer une tortue prise dans un bracelet qui fait tout le tour de la cheville droite. La douleur est tout à fait supportable et il faut reconnaître que le tatoueur m'a mis en confiance.
Le dernier jour à Tahiti est essentiellement rempli par le rangement des valises. Juste une petite sortie en ville le matin est à signaler.
Et voilà, c'est fini. Après quelques bisous, c'est la séparation, l'enregistrement, l'embarquement et le décollage à 08H50, avec le Boeing 747-400 d'Air France. Le survol du Pacifique est assez agité, mais la vue sur l'atoll de Tetiaroa et des îles de l'archipel des Tuamotu est un souvenir qui fait oublier les secousses du transport.
Après l'incontournable escale à Los Angeles, enfin on arrive à Paris, où c'est la course à Roissy avec une employée d'Air France. Ma correspondance pour Pau est vingt cinq minutes après l'atterrissage du Boeing. Donc pas le temps de traîner dans les couloirs de l'aéroport. Résultat des courses, j'atterris à Pau à 20H00, fatigué et sans mes valises qui n'ont pas eu le temps de faire la navette entre les deux avions. C'est pas grave. On verra demain...
____________________________________________ LE VOYAGE ___
28 novembre
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